Une fois par an, cet évènement organisé par la Société Nautique du MACT (association Marseille Accueil Culture et Tradition) dans le Vieux Port de Marseille, met en valeur les Barquettes Marseillaises et leurs propriétaires qui entretiennent avec passion leurs navires. Passion, au prix du temps passé et de l’investissement financier, nécessaire à l’entretien des bateaux pour leur sauvegarde.
Cette année la marraine de la Fête de la Barquette est Isabelle Nohain Raimu.
La Barquette Marseillaise
Utilisée de tout temps, pour la petite pêche ou pour les loisirs familiaux. De nombreux charpentiers ont permis la réalisation de ces bateaux de petite taille entre 5 et 9 mètres. Les charpentiers venus de Naples ont modifié la technique de fabrication et démocratisé ces embarcations. La technique de fabrication se fait selon un gabarit, gardé secret jalousement par chaque charpentier. La particularité de ces embarcations est d’être pointue à l’avant et à l’arrière, et d’être ainsi adaptées aux vagues de la Méditerranée, d’où le terme rapporté de pointu qui n’a cours que dans le Var. Autrefois uniquement mues à la rame ou à la voile, elles ont été motorisées, faisant disparaitre les gréements, et permettant de s’affranchir de certains aléas météo. De nos jours des passionnés remettent des voiles sur leurs embarcations et connaissent à nouveau ce moment magique où l’on coupe le moteur et ou seuls les bruits du vent et de la mer viennent troubler le silence. Les gréements les plus traditionnels sont latins, mais on trouve aussi des gréements houari, au tiers, aurique, à livarde. Les propriétaires actuels, venus de toutes les strates de la société, l’utilisent toujours soit pour la pêche, soit pour les sorties familiales.